• Assassin's Creed Unity - le jeu

    Assassin's Creed Unity - jeu

    Résumé de la jaquette :

    Paris, 1789. Toute la ville est plongée dans le chaos et la terreur. Rejoignez la Confrérie des Assassins et découvrez les vraies forces qui agissent dans l'ombre de la Révolution.

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    Mon premier Assassin's Creed. Et oui.

    Je n'ai donc pas matière à comparaison, bien que d'autres opus attendent sagement sur mon étagère.

    Pourquoi ai-je commencé par cet épisode ? Par la curiosité du Paris de l'époque. Je ne vais pas le cacher, j'avais des aprioris. Outre les nombreux commentaires concernant les bugs sur ces jeux d'Ubisoft, je ne suis pas quelqu'un qui joue en ligne et j'ai pour habitude de créer deux-trois sauvegardes durant une campagne pour éviter d'être coincé.

    Car oui, mon aventure dans le monde du jeu vidéo a vraiment débuté sur ce genre d'échec : PlayStation 2, Final Fantasy X, une seule sauvegarde -car je me disais que ça suffisait, combats passés rapidement car je voulais avancer sans réelle prise de main sur le sphérier des compétences et BOUM! Squame de Sin sur la route des Mycorocs...

    Avec Assassin's Creed, j'avais donc peur d'évoluer trop rapidement et de me retrouver face à plus fort. J'avais pris mes habitudes avec les autres jeux vidéos de genre RPG et n'arrivais pas à classer Assassin's Creed entre un Final Fantasy et un Far Cry. Mais plus encore, j'avais peur d'être dépendant d'un jeu jouable uniquement en ligne. Oui, j'ai été con et je n'aime pas m'informer.

    Alors, rassurez-vous pour les ignares tels que je l'ai été, la campagne solo n'a pas besoin d'Internet. Vous pouvez déconnecter le réseau de votre machine, le jeu n'en pâtira pas. Sauf si vous voulez des contenus spéciaux.

     

    SPECTACLE ARTISTIQUE

    J'ai donc commencé l'aventure avec Arno Dorian. Si les graphismes ne me permettaient pas d'apprécier sa bouille de gosse, il n'en reste pas moins un personnage qui restera dans mon cœur à l'avenir. Voilà encore un enfant qui doit grandir trop vite, ai-je pensé au début. Quel plaisir ensuite de jouer l'adulte façonné pour la grimpette des bâtiments de Paris ! Je ne m'attarderais pas sur les bugs des PNJ (personnages non joueur) un peu partout, bien trop occupé que j'ai été à m'émerveiller sur cette ville très animée dont il a certainement fallu beaucoup de temps à coder pour en faire un jeu.

    J'appréciais pouvoir entendre des chants français ou les insultes disséminées par-ci par-là envers l'Autrichienne Marie-Antoinette. Ce jeu fait remonter le temps. Les cours d'histoire ne m'intéressaient pas à l'école et je me rends compte que cet Assassin's Creed est une Bible d'informations -avis aux collégiens/lycéens gameurs !

     

    L'HISTOIRE

    Je ne souhaite pas spoiler la trame principale de l'histoire d'Assassin's Creed Unity. Cependant, si j'ai quelques détails à donner dans le résumé, je les dicterais ainsi :

    Arno Dorian perd son père alors qu'il n'est qu'un enfant. Il est recueilli par François de la Serre et est ainsi élevé loin de tout besoin dont est affublé la plupart des parisiens à cette époque où famine fait loi. La fille de François, Elise de la Serre, devient son amie. Jusqu'au jour où François de la Serre est assassiné devant les yeux d'un Arno impuissant. Aussitôt accusé d'être coupable, le jeune homme se retrouve enfermé à la Bastille. Il y rencontre Pierre Bellec, un Assassin devant qui il montre quelques talents de Vision. Endoctriné par le besoin de vengeance, Arno apprend qui était son père, Charles Dorian, et s'apprête à courir les rues de Paris afin de trouver le coupable du meurtre de François de la Serre.

    Le résumé pourrait aller plus loin mais cela équivaudrait à dévoiler des passages fort intéressants, dont les retrouvailles mouvementées avec Élise de la Serre. N'oublions pas que les Assassins ont des ennemis : les Templiers. J'ignore quelles sont les histoires des autres Assassin's Creed mais, dans Unity, il est question d'une possible alliance contre un ennemi commun. C'est en réalité bien plus sombre et plus développé.

    En jouant, je lisais le livre des éditions Milady à côté, qui m'offrait plus de détails sur cette alliance dont avait déjà rêvé Haytham Kenway. Je l'ai terminé juste après le jeu, bien que je me doutais de l'issu entre Arno et Élise -entre autre. Vous pouvez retrouver mon avis sur l'article Assassin's Creed Unity - le roman.

     

    LE GAMEPLAY

    La façon de jouer en elle-même est parfois difficile. Je n'ai joué qu'avec la manette PS4 mais on y sent tout de même de la lourdeur. On appuie bien plus rapidement qu'on ne dégaine, devrais-je dire, et c'est bien difficile quand on voudrait bloquer, parer ou esquiver une attaque. Bien trop souvent, j'ai balancé deux bombes fumigènes au lieu d'une uniquement parce que je pensais que le bouton R1 n'avait pas répondu la première fois.

    Monter ou descendre des bâtiments est parfois bien trop laborieux. Trop ambitieux. On voudrait aller dans une direction qu'Arno en choisit une autre et finit par se faire repérer lors d'une infiltration. S'en est d'un comique affligeant, en fait. Je pestais devant ma télé' mais n'arrivais finalement pas vraiment à m'énerver tellement l'univers était incroyable à mes yeux.

    Au final, je ne reste pas rebuté par ce Gameplay parfois chiant. C'est un jeu à prendre en main, où il faut anticiper certaines actions pour être sûr de ne pas avoir de mauvaises surprises. Le fait qu'Arno ne réponde pas tout de suite aux commandes suscite de l'appréhension qui me faisait immédiatement entrer dans le jeu, la sueur au front et le cœur palpitant, cherchant moi-même à me planquer quand je le faisais se dissimuler. Hier encore, j'étais poursuivi par des dizaines de gardes...

     

     

    Dans tous les cas, cet opus fait parti de mes jeux préférés sur PlayStation 4. L'histoire de Paris a été intégrée à la perfection avec l'histoire des Assassins et des Templiers. Arno Dorian est un personnage qui mérite qu'on s'y attarde, puisqu'il évolue en même temps que nous, joueurs, et laisse place à une horrible nostalgie lorsque la campagne arrive à son terme. Je pourrais largement le comparer à Jason Brody issu de Far Cry 3, dont les aventures sont étroitement similaires, où il faut apprendre à devenir un meurtrier.

    Allons Enfants de la Patrie,

    Le jour de Gloire est arrivé.

     

    LE PETIT PLUS DU PLAISIR

    Je  recommande vivement  l'écoute du morceau My Revolution de Miracle of Sound pour encore plus découvertes !

     


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